Bataille de Moscou 1941... L'Enfer glacé...
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En trois semaines, le gel avait supplanté, jusqu’à une démesure inouïe, le quadruple fléau de la chaleur, de la poussière, de la pluie et de la boue. Il avait fait sa première apparition dans les premières journées de novembre, dans la nuit du 3 au 4. Ensuite, le thermomètre n’avait plus cessé de s’abaisser : moins 12°, le 12 novembre, moins 13 le 13, moins 20 le 14, puis il était descendu à moins 23, pour tomber à moins 34, au 1 er décembre.
Plus tard, dans la frénésie hallucinante de la saison polaire, le froid devait atteindre sa cote maxima, fantastique, de 52 degrés au-dessous de zéro.
soldats allemands pendant l'hiver russe en 1941
Dès lors, la Wehrmacht tout entière commença à connaître l’enfer et la damnation – un enfer glacé, de nuit et de mort. Les heures de jour se réduisaient vertigineusement à . bien moins d’une demi-journée, et l’obscurité s’étendit, ensevelissant le front dans la proportion de quatorze heures sur vingt-quatre.
hiver russe en 1941
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